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  • : EDUCATION 2.0 - L'actualité de l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche
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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 19:33
La question de la future rémunération des jeunes : la réponse de Normand !

Nous avons vu hier que nous avions quelques préjugés sur les jeunes, du moins les jeunes des grandes écoles :

- Ceux-ci ne sont pas si intéressés par l’argent que ça.

- Ils ont un intérêt non négligeable pour le social, l’environnement, la santé…, c’est-à-dire de l’abnégation dans la mesure où ce sont des activités moins rentables, du moins aujourd’hui !

Nous sommes aujourd’hui obligés de publier un communiqué de presse « droit de réponse » compte-tenu d’un autre sondage qui vient d’être publié par 20 minutes : le baromètre de l’emploi de janvier 2016 réalisé par BVA pour Le Bon Coin en partenariat avec 20 Minutes réalisé auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

En effet, on y apprend deux choses :

D’une part, les jeunes placent la rémunération en tête de leurs attentes professionnelles. Et les personnes qui observent ces jeunes confirment ce que disent les jeunes :

- Les Français sont 53% à penser que les jeunes générations qui arrivent sur le marché du travail recherchent avant tout à être bien payées.

- Les 18-34 ans sont 58% à placer la rémunération en tête de leurs attentes professionnelles.

D’autre part, l’individualisme est la caractéristique qui correspond le mieux à l’état d’esprit de la jeune génération qui entre sur le marché du travail selon 38% des personnes interrogées. C’est la fameuse génération Y égoïste en fin de compte !

Explications :

Difficile de ne pas être surpris par ces différences. Il ne s’agit pas de remettre en cause la sincérité des réponses des jeunes issus des grandes écoles. Il ne s’agit pas non plus de dire que les jeunes d’aujourd’hui sont incapables d’abnégation. On ne peut pas le déduire des informations publiées à propos des sondages d’ailleurs.

Mais :

- Du côté des élèves des grandes écoles, il est plus facile de dire que la rémunération n’est pas importante quand ils savent d’avance qu’elle va de toute façon être relativement importante et l’insertion plus facile que celle des étudiants issus d’autres cursus (même si élèves des grandes écoles peuvent aussi avoir des difficultés). D’ailleurs, les sondés étaient seulement 26% à éventuellement accepter de gagner jusqu’à 10% de moins pour travailler dans l’économie sociale et solidaire. BCG et la Conférence des grandes écoles qui ont commandé l’étude sur les élèves des grandes écoles feraient-ils du social&green washing ?!

- Du côté des jeunes en général, il faut se souvenir que nous ne sommes pas dans une période facile économiquement ce qui peut pousser facilement les individus à se refermer sur eux et à avoir des stratégies individuelles dans la vie professionnelle et dans d’autres sphères de la société (C’est loin d’être une bonne stratégie !). D’ailleurs, les Français expliquent que cette jeunesse est découragée (34%) et qu’elle est même exploitée (25% – avec même 30% de citations auprès des 18-34 ans) compte-tenu de la crise économique et sociale actuelle et notamment du taux de chômage chez les jeunes qui est important :

- 14,2% des « jeunes » sont sans emploi et hors du système scolaire en France contre 16,5% OCDE et moins de 10% en Norvège, Luxembourg, Danemark, Islande, Suisse, Hollande, Suède, Allemagne, Autriche, Japon selon l’OCDE.

- le taux de chômage des moins de 25 ans a atteint 25,7 % dans l’Hexagone en novembre 2015 selon Eurostat, soit 15 points de plus que la moyenne nationale.

Faudrait vérifier la méthodologie pour les stats !

La rémunération est aussi un problème. Selon l’Apec, la rémunération médiane et moyenne des « jeunes diplômés Bac + 5 et plus » diminue depuis 2013 :

- la rémunération médiane était de 29 400 € (en euros bruts annuels) et la rémunération médiane et moyenne de 28 700 € en 2013.

- la rémunération médiane était de 25 700 € et la rémunération moyenne de 26 500 € en 2014 (des chiffres plus récents sont à trouver), c’est-à-dire au plus bas depuis au moins 7 promotions.

Et ajoutons à cela les inégalités scolaires que nous combattons : les chances d’insertion et les rémunérations sont très inégales selon le niveau scolaire :

- 40 % des jeunes sans diplôme sont au chômage, tandis que neuf jeunes qualifiés sur dix ont un emploi cinq ans, après la fin de leurs études

- La rémunération médiane des jeunes peu qualifiés est encore plus faible, proche du SMIC.

Conclusion :

Pour conclure, il faudrait faire une sorte de « réponse de Normand » (comme on dit, mais il ne faut pas que nos amis normands le prennent mal !) :

- Les élèves des grandes écoles sont loin de se désintéresser de leurs futurs salaires dans leurs futurs emplois, sans être toutefois obsédés par cette question.

- Les jeunes en général ne sont pas non plus assoiffés d’argent et près à tout pour réussir sans considérer leur prochain. Mais ils s’inquiètent et c’est difficile de ne pas les comprendre !

Sebastien Poulain Sebastien.Poulain@project-education.com

Sources :

http://www.bva.fr/fr/sondages/barometre_de_l_emploi/4eme_vague_du_barometre_de_l_emploi.html

http://www.20minutes.fr/economie/emploi/1773855-20160127-emploi-face-crise-jeunes-actifs-quete-sens

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 11:52
L'éducation compte ! Une étude internationale, comparative et historique d'Harvard

Robert J. Barro, Professeur d’Economie à Harvard, et Jong-Wha Lee, Professeur d’Economie à l’Université de Corée, aidés notamment par le doctorant coréen Hanol Lee, viennent de publier Education Matters. Global Schooling Gains from the 19th to the 21st Century qui est issu d’une conférence donnée en 1993 pour la Banque Mondiale et la Banque du Portugal.

L’ouvrage s’adresse aux étudiants, chercheurs, et toute personne ayant une passion pour l'enseignement !

Il est possible de lire quelques extraits gratuitement, ou tout, en payant, ici.

Et voici le sommaire :

1 Introduction

2 International Comparisons of School Enrollment and Educational Attainment, 1870–2010

3 Projection of Educational Attainment for 2015–2040

4 Educational Attainment and Economic and Political Developments, 1960–2010

5 Historical Evidence on the Effects of Education on Growth, Fertility, and Democracy, 1870–2010

6 Educational Attainment—Quantity and Quality of Schooling

7 Conclusions

Que ressort-il de cette recherche ?

Selon Robert Barro et Jong-Wha Lee, l'éducation a des effets importants et de grande portée non seulement sur les individus, mais aussi sur la société dans laquelle ils vivent et à laquelle ils contribuent. En effet, le niveau d'éducation d'une population affecte :

- la façon dont un pays se développe lui-même,

- le développement des autres pays,

- la participation à la mondialisation.

Alors que beaucoup d’hommes politiques, décideurs et célébrités ont souligné l'importance de l'éducation, il manque un examen rigoureux et compréhensible des données pour appuyer ce qui a longtemps été de l’ordre des connaissances communes.

Robert Barro et Jong-Wha Lee apportent de nouvelles informations sur l'éducation dans 146 pays depuis 1870 et des projections jusqu’en 2040 grâce à une collecte de données que l’on peut retrouver ici. En s’appuyant sur des études de cas des États-Unis, de la Chine et de la Corée, ils évaluent la scolarisation quantitativement et qualitativement, et le rôle que joue l'éducation dans le développement politique.

Le livre aborde également des sujets sensibles et controversés, comme les disparités internationales en matière d'éducation et le rôle de l'éducation dans la modernisation et le développement, mais aussi le rôle crucial que joue l'éducation - en particulier pour les femmes et les filles – dans la croissance économique, la fertilité et la démocratie.

Beaucoup de pays ont atteint un haut niveau de développement économique avec la démocratisation au cours du 20e siècle. Mais les défis à relever pour le développement éducatif actuel et futur sont nombreux :

- la suppression des disparités dans les possibilités d'éducation,

- l’amélioration de la qualité de l'éducation,

- l'amélioration de la formation technique et professionnelle.

Pour Robert J. Barro et Jong-Wha Lee, l'éducation a des conséquences importantes non seulement pour la croissance économique, mais aussi pour la répartition des revenus et le développement des technologies :

  • Le progrès technologique implique toujours plus d’investissement dans l’éducation, avec une interaction avec ces technologies.

  • C’est l’éducation qui va continuer à jouer un rôle fondamental dans la croissance économique et mais aussi dans la lutte contre les différences de revenus entre les pays. En effet, des mouvements vers l'égalité dans le domaine éducatif permettront :

- de modérer les écarts de revenus entre les pays,

- de continuer moderniser les pays,

- de développer la démocratie.

Difficile d’être contre surtout que nous consacrons 20% du temps de nos consultants à la lutte pour le décollage scolaire grâce à Parrains d’avenir !

Sebastien Poulain Sebastien.Poulain@project-education.com

Source : https://global.oup.com/academic/product/education-matters-9780199379231?cc=fr&lang=en&#

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 14:48
Lutter contre les inégalités géographiques

Les chances de mobilité des enfants d'ouvriers et d'employés varient du simple au double selon leur département d'origine.

En effet, toutes les régions n'offrent pas les mêmes chances d'ascension sociale aux enfants de milieux populaires. Et ces différences sont moins la conséquence de l'environnement économique local que de l'inégal accès à l'éducation selon leur département de naissance. Les inégalités apparaissent dès le collège et le lycée puis se poursuivent dans l'enseignement supérieur.

Dans certaines régions, comme en Île-de-France, Bretagne ou Midi-Pyrénées, par exemple, il est beaucoup plus facile pour les enfants de classes populaires de décrocher un bac général que dans d'autres. Ce qui s'explique en partie par des différences de structure de l'offre d'éducation.

On constate ainsi que là où il y a beaucoup d'élèves en lycées professionnels, comme en Picardie-Nord-Pas-de-Calais, l'ascenseur social fonctionne moins bien. La taille de la population étudiante a un effet positif.

Au niveau national, la massification de l'enseignement supérieur a permis aux enfants d'ouvriers et d'employés d'accéder à des positions sociales supérieures à celles de leurs parents.

Mais les écarts entre les régions défavorisées et favorisées se sont maintenus. La région Île-de-France est celle où l'ascenseur social fonctionne le mieux et la Picardie, le moins bien.

Solutions :

- construire des logements sociaux dans les régions les plus dynamiques, de façon à y attirer les familles populaires.

- des aides à la mobilité étudiante plus conséquentes.

- généraliser et développer les systèmes de quotas et de places réservées pour les individus issus de milieux défavorisés. Par exemple : 10% des meilleurs bacheliers de chaque lycée se voient proposer, s'ils le souhaitent, une place en filière sélective.

- plus grande coopération des services académiques au sein d'une même région car nous sommes dans une logique de gestion des flux d'étudiants au niveau du département. Exemple APB, où la priorité est accordée aux jeunes du secteur.

- réservation de places pour les étudiants défavorisés des régions périphériques établissements d'enseignement supérieur franciliens.

- passer d'un modèle où l'offre scolaire pensée à partir du territoire local à un modèle centré sur la réussite de l'individu.

- accompagner davantage et mieux les élèves pour faire les bons choix et bien se préparer grâce à du Counselling.

Sebastien Poulain Sebastien.Poulain@project-education.com

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Sources :

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/note-36-geographie-ascension-sociale-ok.pdf

http://www.letudiant.fr/educpros/entretiens/mobilite-sociale-l-enseignement-superieur-en-premiere-ligne.html

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 15:59
Seulement 50% des familles ont décidé du projet scolaire de leur enfant dès la sixième

Près de 40% des familles souhaitaient pour leur enfant la préparation d’un bac général et technologique (GT) dès la fin de la sixième et maintiennent ce choix trois ans plus tard.

40% des familles passent d’une situation d’indécision à un souhait d’orientation, soit vers le second cycle GT, soit vers le second cycle professionnel.

La manière dont les parents se positionnent sur ces trajectoires d’aspiration apparaît étroitement liée à leur perception du degré de réussite de l’enfant. Plus celui-ci leur semblera élevé, plus l’aspiration sera précoce et pérenne. Par ailleurs, les parents intériorisent aussi les hiérarchies scolaires. Ainsi, les parents des meilleurs élèves concentrent fortement leurs choix sur la série S, et ce d’autant plus que c’est un garçon.

À niveau scolaire comparable, les familles de cadres et les parents les plus diplômés sont moins touchés par l’indécision. Ils se montrent aussi plus réticents à envisager une orientation dans l’enseignement professionnel. Les familles envisagent plus volontiers une orientation vers cette voie d’enseignement pour les cadets que pour les aînés.

Enfin, les familles immigrées renforcent leur préférence pour la voie générale au cours du collège.

A priori, peu de différences apparaissent entre les familles immigrées et non immigrées en matière d’aspirations scolaires au cours du collège. Dans les deux cas, près d’une famille sur quatre aspire à une orientation en second cycle GT en début du sixième et pérennise ce choix trois ans après. De même, la part de familles qui se rallie en fin de quatrième année d’études à l’enseignement professionnel ou maintient un tel choix est comparable (un tiers des parents des deux origines).

Cependant, à situation familiale et scolaire comparable, les familles immigrées formulent des aspirations d’orientation qui reflètent une réticence importante envers l’enseignement professionnel. En particulier, les familles indécises, ou souhaitant une orientation en second cycle professionnel, font d’autant plus le choix quatre ans plus tard d’un second cycle GT qu’elles sont immigrées. Au cours du collège, les familles immigrées renforcent donc leur préférence pour cette voie d’enseignement.

Sebastien Poulain Sebastien.Poulain@project-education.com

Sources : « Seule une famille sur deux a décidé du projet scolaire de son enfant dès la sixième » par Valentin Guillon, DEPP-B1 ; Note d'information - N° 01 - janvier 2016

http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/13/1/depp-ni-2016-01-seule-une-famille-sur-deux-a-decide-projet-scolaire-son-enfant-des-la-sixieme_522131.pdf

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 09:48

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Un jeune professeur est en train d’emmener sa classe vers un 100% de réussite au bac. Rien d’exceptionnel, sauf quand on enseigne dans un lycée de banlieue défavorisée, où le taux de réussite avoisine péniblement les 70%.

La rencontre entre Jérémie Fontanieu et les journalistes de Madmoizelle.com est à découvrir via l'article original.

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 18:44

 

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Selon un sondage réalisé par la banque HSBC et rapporté par le site du Parisien, seuls 36% des Français sont près à investir pour les études de leurs enfants !

Effectivement, seulement 61% des parents Français souhaitent voir leur progéniture faire des études supérieures. C’est tout de même mieux qu’Outre-Manche, où seuls 38% des parents Britanniques veulent inciter leurs enfants à poursuivre leur parcours dans l’enseignement supérieur.

 

Plus d'informations via l'article original de Melty.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 18:09

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Le couperet est tombé. Le palmarès des meilleurs lycées de France a été publié ce matin.

Pour vous, Project Education a fait un condensé des meilleurs articles sur le sujet !

 

Capital.fr : Baccalauréat général, technologique ou professionnel… le ministère de l'Education nationale vient de publier ses indicateurs annuels de performances de quelque 4.300 lycées de France. Dans son classement, Capital.fr a recensé, cette année, les établissements qui ont affiché un taux de réussite de 100% au baccalauréat de 2013. Des chiffres à étudier avec attention avant de sélectionner son lycée. Lire l'article original, ici.

 

L'Express : Palmarès des lycées: "outil anxiogène" ou "saine évaluation"? 

"Les palmarès? La plupart des parents s'y intéressent comme à leur horoscope: ils y jettent un oeil par curiosité, rien de plus". Paul Raoult, le président de la FCPE -première association de parents d'élèves- ne mâche pas ses mots quand il s'agit d'évaluer l'intérêt des palmarès des lycées comme celui que réalisent chaque année L'Express et L'Etudiant. En savoir plus sur l'Express !

 

20minutes.fr : Etre élève dans un lycée mal noté, un handicap pour la scolarité ?

Qu’advient-il des élèves qui effectuent toute leur scolarité dans un lycée mal réputé. 20 Minutes a interrogé des experts pour faire le point. Découvrez le dossier sur le site de 20minutes.fr.

 

L'Etudiant.fr : Comprendre le classement des lycées français

Quelle est la vraie valeur de votre lycée ? Comment lire le classement ? Toutes les réponses sur le site de L'Etudiant.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:37

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Les bourses sur critères sociaux représentent le principal programme d’aides directes de l’État vis a vis des étudiants. Elles bénéficient chaque année à environ 600 000 étudiants de licence et de master, soit près du tiers de la population étudiante, pour un montant global d’environ un milliard et demi d’euros.

Ces bourses, qui sont attribuées sous conditions de ressources, prennent en compte les revenus et les charges de l’étudiant et de sa famille. Des journalistes des Echos ont étudié l’effet de ces aides sur l’accès à l’université et la réussite dans l'enseignement supérieur à partir de données administratives sur les élèves demandeurs de bourse ainsi que sur l’ensemble des élèves inscrits à l’université entre 2008 et 2010.

 

Méthodologie : les auteurs utilisent le fait que le barème d’attribution des bourses dépend des différentes tranches de revenu des parents. Ces tranches créent des discontinuités dans les montants d'aides attribués aux étudiants : il est donc possible de comparer les étudiants dont le revenu parental se situe juste en-dessous et juste au-dessus du seuil d’attribution des bourses. Ces étudiants présentent des caractéristiques très similaires mais ne perçoivent pas le même montant de bourse.

Les auteurs estiment par exemple que l’attribution d’une aide annuelle de 1500 euros accroît la probabilité de s'inscrire ou de se réinscrire à l’université de 2 à 5 points de pourcentage, par rapport aux élèves dont les frais de scolarité sont gratuits mais qui ne bénéficient pas de cette aide supplémentaire.

Pour connaitre les conclusions complètes de cette étude menée par Les Echos, rendez-vous sur l'articles original.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:31

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Le Monde publiait, ce jour, la répartition académique des nouveaux établissements qui feront partie du dispositif « REP+ » dès septembre. Ce dispositif concernera à chaque fois un collège puis quelques écoles aux alentours de ce dernier. Ces "super ZEP" concernent les établissements les plus en difficulté sur lequel le ministère de l'éducation souhaite mettre l'accent dès la rentrée 2014, dans le cadre de la réforme de l'éducation prioritaire annoncée le 16 janvier.

 

Consultez l'article de Le Monde, ici !

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 19:07

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"L'école n'est plus un ascenseur social. En décembre 2013, les mauvais résultats de la France au classement PISA , qui évalue les compétences des élèves à 15 ans révélaient un net recul de l'efficacité de l'institution", nous rapporte Le Monde. Au travers d'une série d'entretiens le journal pose quelques-unes des questions qui fâchent et esquisse des pistes de réforme. Nous vous proposons un résumé de ce dossier !

 

- Les enfants de pauvres sont-ils condamnés à l'illétrisme ?

Non ! selon Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France pour qui tout réside dans la méthode d'apprentissage de la lecture, qui est à revoir en France.

 

- Peut-on enseigner les mathématiques à tous les enfants ?

Non ! selon Jean-Pierre Kahane, mathématicien qui est convaincu que les professeurs doivent donner goût à leur discipline et que les méthodes actuelles ne permettent pas de rendre les mathématiques accessibles à chaque enfant.

 

- Est-il nécessaire d'être malheureux à l'école pour bien apprendre ?

Non ! selon Yann Algan, économiste et professeur à Sciences Po qui estime que le plaisir et le bien-être favorisent mémoire et raisonnement et que les élèves doivent donc être mis en confiance pour réussir.

 

- Faut-il en finir avec le collège unique ? 

Oui ! selon Jean-François Copé, président de l'UMP pour qui il faut en finir avec le collège unique et rétablir un examen de fin de primaire afin de repérer plus tôt les lacunes des écoliers.

 

- A-t-on les enseignants qu'il nous faut ?

Non ! selon Robert Gary-Bobo, économiste estimant que la paie trop basse des professeurs nuit à la qualité de l'enseignement.

 

- Fauti-il continuer à faire croire que notre éducation est nationale ? 

Non ! selon Agnès Van Zanten, sociologue qui affirme que « prétendre que tous les établissements se valent n'est plus crédible auprès des familles comme des acteurs éducatifs ».

 

 

Découvrez le dossier du Monde

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